Bravo à tous les apprentis-pisteurs qui ont trouvé le lieu de RDV les doigts dans le nez, en suivant les Brisées.
Durant la première partie de l’atelier, nous avons suivi et décortiqué de nombreuses traces et accumulé les hypothèses pour tomber d’accord : c’est un jeune brocard (=chevreuil mâle) qui a sauté les obstacles, gratté le sol en quête de glands, frayé le velours de ses premiers bois, déposé ses crottes en « moquette » et cassé divers bouts de bois jonchant le sol. Il est passé récemment, après la pluie de la veille… sûrement un peu plus tôt dans la matinée.
La deuxième partie fût consacrée à l’éveil de notre ouïe pour mieux appréhender le paysage sonore qui nous entoure. Séparés, immobiles, yeux fermés, nous avons assisté au réveil de la Nature et sommes réellement devenus invisibles ! La preuve : les écureuils batifolaient allègrement dans les branches à quelques mètres au dessus de nos têtes !
Découvertes de nombreuses autres traces sur le chemin du retour : martre, blaireau, et divers passereaux.
Clôture de l’atelier sur un pic-nic très convivial dans un rayon de soleil 🙂
MERCI à tous les participants !
Super enquête, qui nous a mené de – ce que nous n'aurions pas spontanément appelées – traces, insignifiantes en individualisation d'un passage.
Ouah ! A la finale, on sait ( on suppose fortement) que c'est un brocart, un jeune et un mâle.
Et là, on découvre un truc, ce sont les indices, qui permettent de croiser ce que l'on voit, sent, ressent. Et c'est génial.
Merci à toi Francis de m'avoir rappelé que la nature est bonne mère …
Notre capacité à chercher, nous permet de trouver ou de comprendre!
Anne