Nous prenons donc la Piste, suivons les coulées principales, jusque dans les épaisses fougères parsemées de… AÏE ! de quelques petites… OUÏLLE !! ronces !
La forme de la coulée trahit un gros animal, court sur pattes… les pots-aux-crottes confirment notre suspect #1 : Monsieur Blaireau.
Comme les jeunes filles n’aiment pas trop crapahuter dans les ronces, nous sortons des sous-bois… par le fourré de fragons et d’autres plantes-qui-piquent. Eh oui, une expédition au cœur de la Nature, ça se mérite.
Direction la châtaigneraie traditionnelle où la pluie de la veille a effacé les quelques traces habituelles. Puis dans un pré où nous découvrons les laissées d’un grand Cerf mâle. Retour dans d’autres sous-bois, bien dégagés cette fois… mais évidemment il y a encore un peu de ronces à traverser, ainsi sont faites les lisières.
Là, c’est la totale : gratis et frottis de Chevreuils, taupinières retournées par les coups de groins des Sangliers (confirmés plus tard par de belles empreintes), coquilles d’œufs ouvertes de l’extérieur, des plumes, et même un petit Cèpe « Tête-de-Nègre ». Nous jouons à des jeux pour éveiller nos sens et mieux devenir invisibles, comme tout à l’heure lorsque les mamans des petites baladaient le long du chemin à quelques mètres de nous sans se douter de notre présence… et ce malgré les vêtements roses !
Le joli petit groupe d’apprentis-Pisteurs ! |
Nous regagnons (« enfin! ») le sentier et nous en retournons vers le Gîte lorsque des traces très familières nous font de l’œil : les sabots ferrés d’un cheval ! Et pas n’importe lequel, celui-ci à l’air immense vu la taille de ses empreintes… et lourd vu leur profondeur… et chargé vu la petitesse de ses pas… sûrement d’une carriole vu les traces de roues de part et d’autre… et de ce matin vu la fraicheur de la terre retournée !
Nous terminons l’atelier en mimant la démarche des quadrupèdes pour décortiquer le mouvement exact du cheval. Se mettre dans la peau de l’animal pisté est toujours très riche d’enseignement.
Quelques trésors de la matinée. |