Pour la 4e année consécutive, JSLP fait venir en France une troupe d’Aborigènes d’Australie. Cette fois-ci, ils sont 11, hommes, femmes, anciens et enfants, de la côte Est (le point le plus à l’est, où le Soleil se lève) : Byron Bay. Le Bunyarra Culture Collective présente des danses et chants ancestraux des tribus Kamillaroy, Waka Waka, Ngarabal, Bigambul, Arakwal et Bundjalung.
Bienvenue à Dhinawan, Wyuna, Gindimay, Donna, Des’, Delta, Belle, Coedie, Malyan, Mundara et Kyron !
C’est le magnifique et gigantesque festival des Grandes Médiévales d’Andilly (Haute-Savoie) et son asso’ Le Petit Pays qui a permis cette nouvelle rencontre. Pour sa 20e édition, l’Australie Aborigène était donc à l’honneur, au milieu des chevaliers, des gueux, des fées et autres cracheurs de feu. Un grand MERCI à Claudia, Nathalie, Vincent Humbert et à tous les bénévoles, artistes, secouristes, standiers et visiteurs !!!
Aperçu de l’Art de nos amis du Bunyarra Culture Collective. La grande toile a été offerte au festival.
Cette année encore, JSLP fait revenir ses amis Aborigènes en France… et ils seront 11 !
Venez rencontrer Dhinawan, Donna, Gindimae, Wyuna, Kiaron, Maliyan, Mundara, Delta, Belle, Coedie et Desmond… les Bunyarra Dancers aux Médiévales d’Andilly (Savoie) du 26 Mai au 5 Juin.
Le collectif culturel Bunyarra présente des danses, chants et peintures issus des
traditions Kamillaroy et Bundjalung (tribus Aborigènes de la côte est australienne).
Goompi, Dhinawan, Kabal et Boonaw sont de joyeux artistes prolifiques ! A leur campement, ils peignent leurs toiles du Temps du Rêve en rigolant, ils fabriquent leurs lances en blaguant, ils jouent du didgeridoo en rythme, ils répètent leur spectacle tribal avec sérieux et partagent leur culture avec énergie !
Si les Bundjalung Kunjiel font le tour du globe pour faire connaître leur culture tribale, ils n’en oublient pas qu’un échange culturel va dans les deux sens ! Descente de la Vézère en canoë, visite des villes et villages alentours, découverte de nos grottes ornées et abris sous roches, dégustation de notre gastronomie, rencontres émouvantes avec les locaux, et bien d’autre…
De nombreux ateliers préhisto’ passionnants ce weekend à Castel-Merle (Sergeac – 24) pour le festival Origines, sous un ciel très changeant nous offrant de beaux moments de bronzette suivis de douches rafraîchissantes. Taille de silex, parures, ateliers de feu, peintures, fouilles, recherches archéo’, jeu géant Cro, livres, auteurs et tables rondes, repas d’époque et super ambiance 🙂 et au cœur de cet évènement, les Aborigènes Bundjalung Kunjiel ! Le mot « Aborigène » vient du Latin : « Ab Origin » = Depuis les Origines…
par Fran6coPublié le Les commentaires sont désactivés.
La troupe d’artistes Aborigènes d’Australie Bundjalung Kunjiel débarquera en Europe le 15 Juin pour 3 mois. Au programme : des danses et chants sacrés et ancestraux, de riches échanges culturels, des ateliers de didgeridoo et de peinture, des festivals, des visites de grottes ornées, de la bonne humeur et des surprises.
Alors que les Aborigènes Bundjalung sont en train de se préparer pour traverser le Globe, nous préparons également leur venue ! Récupération d’écorce fraîche de Châtaignier, trempage et séchage à plat… en vue de l’atelier de peinture Aborigène à l’ocre, sur notre arbre aborigène périgordin !
Pour ne pas rater cet atelier spécial, n’oubliez pas de vous inscrire à notre newsletter.
Je Suis La Piste a désormais deux ans ! Pour marquer le coup en ce jour d’équinoxe, nous avons offert un atelier d’initiation au Pistage aux 15 premiers inscrits. Les participants de tous âges sont arrivés au compte-goutte en suivant un Code des Brisées très printanier (fleurs de Coucou), avant de se camoufler pour surprendre les suivants. Les enfants ont pu mouler des empreintes de jeunes Chevreuils, et nous avons trouvé pêle-mêle des traces de Blaireaux, de Renards, de Chevreuils (mâles et femelles), de Cerfs, de Campagnols et de Pics épeiches. Il y avait des empreintes bien sûr (pas forcement dans la boue d’ailleurs), mais aussi des poils de bourre, des écorçages, des frottis, des fèces, des restes de repas, des coulées et bien d’autres indices de présence. La météo fût parfaite : un sol humide pour mieux accueillir les traces et pas de pluie pour mieux nous accueillir nous 🙂 Enfin, nous avons célébré cette date-anniversaire en dégustant ensemble de bons gâteaux maison.
MERCI à tous les participants… et à bientôt pour de nouvelles Pistes !
Les « peuples premiers« qui n’ont pas, pour la plupart, développé de système d’écriture manuscrite disent souvent que la Terre est leur livre sacré… Pour le pisteur, il ne s’agit pas d’une allégorie mais d’une vérité !
Comme nous connaissons les lettres de l’alphabet qui, mises bout à bout, forment des mots, eux-même formant des phrases, puis des chapitres et enfin un livre… eux connaissent les signes qui mis bouts à bouts forment des pistes qui s’insèrent et forment le paysage et la Terre.
Chez les chasseurs-cueilleurs de toutes époques et de tous lieux, (presque) tout le monde sait « lire la Terre » comme dans les sociétés modernes (presque) tout le monde sait « lire un livre ».
Le pistage était utilisé pour la chasse, mais aussi pour la guerre, pour se protéger, pour retrouver son groupe ou pour la recherche d’eau.
De nos jours, les avancées technologiques et la sélection de races de chiens spécifiques assistent grandement les Hommes dans tous ces domaines. Cependant, savoir lire le territoire rapidement est toujours utile, en plus d’être une discipline fascinante !
Les empreintes :
Lorsqu’on parle de pistage, on pense de suite aux empreintes…
Les empreintes digitales pour les enquêtes policières, ou les empreintes d’animaux dans la boue pour le pistage animalier.
Intéressons nous à ces dernières:
La forme d’une empreinte nous permet de définir le type d’animal (sabot, pinces, pelotes, griffes, palmes…) et le sens de passage (direction).
Sa taille nous donne une idée de la taille de l’animal (attention le type de terrain influe sur la taille !).
Sa profondeur nous donne une idée de son poids (attention le type de terrain et la vitesse de l’animal influent sur la profondeur de l’empreinte).
Les projections nous confirment le sens de passage et nous indiquent la vitesse de déplacement.
Le type de terrain peut faire grandement varier la forme et la visibilité de l’empreinte. Un bon pisteur doit pouvoir reconnaitre une empreinte presque complètement oblitérés ou très partiellement marquée.
Enfin comme toutes choses, une empreinte est soumise au vieillissement (vent, pluie, humidité, assèchement, piétinement, gel…) et il est essentiel de savoir dater approximativement une empreinte pour savoir si l’animal qui l’a laissée est tout proche ou s’il est passé il y a 15 jours !
La foulée :
Pour un quadrupède, une série de 4 empreintes forme une foulée. Et avec cette foulée, on peut affiner ses hypothèses concernant sa taille, poids, sexe, et même estimer sa vitesse de déplacement.
La voie :
Elle est formée par un ensemble de foulées et précise le cheminement de l’animal.
Avec de l’expérience, on n’est plus obligé de lire chaque empreinte pour lire la voie, tout comme on n’est pas obligé de lire chauqe lertte puor comrpnedre le sens des prhsaes !
En connaissant les habitudes de l’animal, on peut déterminer son passage par simple lecture du paysage, et l’on confirmera cette hypothèse en observant seulement d’infimes changements de couleurs.
La coulée :
Tout comme nous, les animaux sont des créatures se confortant dans les habitudes. Ils créent leurs propres sentiers (appelés « coulées ») en arpentant toujours les mêmes chemins. Des animaux plus petits peuvent profiter des coulées des plus gros, et tous peuvent profiter des « coulées » des humains (sentiers, chemins, routes).
Même si les piétinements successifs empêchent souvent de bien distinguer les empreintes, les coulées sont bien visibles dans le paysage : herbe aplatie voire absente, trouées végétales, branches cassées…
Les pattes des animaux sont en contact direct avec le sol et à ce titre sont la partie de leur corps qui laisse le plus de traces.
Mais les traces ne se limitent pas aux empreintes et à leur successions !
Lorsque le corps d’un animal passe dans un taillis, les branches se plient ou cassent dans la direction du déplacement. La hauteur jusqu’à laquelle elles sont déplacées indique la taille de l’animal.
Les fèces, pelotes de réjection, marques d’urines ou de salive sont également des traces importantes qui peuvent renseigner sur le type de l’animal, son age, son état de santé et sa proximité.
La présence ou non de rosée ou de givre, de boue ou d’éclaboussures d’eau, le cris d’alarme de certains oiseaux ou leur silence soudain sont autant de signes permettant au bon pisteur de savoir s’il est sur la bonne trace.
Sur le fil de fer barbelé : poils de Chevreuil au premier plan,
et gland accroché par la Pie Grièche Écorcheur à l’arrière plan.
Énumérer tous les types de traces serait bien trop long et un gros livre n’y suffirait pas. Un pisteur doit d’ailleurs avoir des bases théoriques solides pour gagner du temps, mais surtout être en mesure de s’étonner sur le terrain de configurations nouvelles, de se questionner et de chercher jusqu’à découvrir la solution par lui-même ou grâce au savoir d’un Ancien.
Je Suis La Piste fête ses deux ans en même temps que l’arrivée du printemps, et offre un Atelier Pistage aux 15 premiers inscrits !
Et le journal Sud-Ouest a relayé notre info.
« Otoktone« est un nouveau site internet regroupant les activités Nature et Tradition que l’on peut trouver en Périgord.
Vous pourrez apprendre à trouver et cuisiner des truffes, pagayer sur l’Isle en nocturne pour découvrir un nouveau visage de Vésunna, reconnaître les plantes sauvages comestibles ou encore chercher des sources avec une baguette en noisetier !
Et bien sûr, vous y retrouverez également toutes les activités proposées par Je Suis La Piste !
Chris Parrish est un représentant du peuple Apsaalooke, autrement dit les Indiens Crow (d’Amérique). Il est aussi un artiste accompli. Jeune homme moderne, il n’oublie pas ses racines et s’exprime dans un détonnant mélange de chants et danses traditionnelles et de culture Hip Hop sous le pseudo « SUPAMAN« . Je me plais à appeler son style du « Hip Pow Wop » 🙂
Appréciez ses trois vidéos ci dessous et retrouvez ses chansons dans notre player musical JSLP (à droite de l’écran) auquel il a amicalement contribué !
Prochain atelier Pistage : samedi 21 Novembre 2015.
Pour s’inscrire, c’est > par là <
Et en attendant, vous pouvez visionner cette petite vidéo qui explique ce qui vous attend :
Après l’article de Sud-Ouest, c’est France Bleu Périgord qui est venu nous interviewer pour l’atelier Didj’Trad.
Pas de podcast sur leur site, mais voici une petite vidéo qui relate nos échanges.
Bonnes vibrations !
Aujourd’hui, le journal Sud-Ouest a décidé de mettre notre atelier Didgeridoo à l’honneur !
Pour rappel, il s’agit d’une initiation au Didgeridoo et à son rôle chez les Aborigènes d’Australie. Il se tiendra en Périgord Noir dans des habitats troglodytiques le samedi 31 Octobre de 14h à 17h, sur inscription (dépêchez vous, les places sont limitées et cet article ainsi que l’interview donnée à France Bleu Périgord risquent de faire sauter le standard !)
Mini Transhumance de l’église de Redon Espic jusqu’au Domaine de la Rhonie (7 km) organisé par le Domaine, accompagné de l’association La Pierre Angulaire et de quatre bergers qui nous ont expliqué leur métier, son adaptation dans notre monde moderne, et montré le travail de leurs chiens. Passionnant !
Comme vous le savez, on ne regarde pas impunément le Soleil dans les yeux ! Aussi, nous vous recommandons de prévoir à l’avance l’achat de vos lunettes spéciales-éclipes. Il ne s’agit évidemment pas de simples lunettes de soleil mais d’un « polymère noir » spécial, complètement opaque mais ne laissant passer que les sources lumineuses. Un masque de soudure fait l’affaire. Sinon, allez voir sur internet ou dans les librairies (en bonus dans des magazines « Nature »).
Mais heureusement qu’il n’y a pas que des solutions coûteuses pour profiter de cet évènement astronomique… vous pouvez fabriquer votre propre « éclipsoscope » dans une simple boîte en carton ! Ou même avec un simple écran en papier blanc et votre main. C’est le principe des tous premiers appareils photo, dits « à Sténopé« . Les rayons issus de la source lumineuse (Soleil) passent à travers un tout petit trou et viennent se projeter tête-en-bas sur un écran en face. L’avantage, c’est que l’observateur est dos au Soleil, donc ne cours aucun risque pour ses yeux (idéal pour les enfants). Nous observons donc ainsi l’image du Soleil (à l’envers) se faisant « croquer » par la Lune.
Le matériel minimum pour faire un sténopé consiste en… une feuille de papier blanc pour l’écran (c’est tout !). Fermez une main pour ne laisser passer les rayons du Soleil que par un minuscule trou. Ils viendront se projeter sur la feuille. Faire les réglages en variant le diamètre du trou et la distance de la feuille 🙂
Matériel : une feuille blanche et… c’est tout !
Un chouia plus élaboré : préparer un carton avec un petit trou en plus de son papier-écran. Faire le trou avec une aiguille à coudre. On peut faire plusieurs trous de différents diamètres pour tester (et même écrire quelque chose « en trous »… l’écriture sera composée d’autant de « Soleils-croqués » le jour de l’éclipse).
Matériel : deux feuilles blanches (ça devient compliqué !!!)
Plus le trou est petit, plus l’image sera nette… mais de faible luminosité.
Plus le trou sera grand, plus l’image sera lumineuse… mais floue.
Plus la distance de projection (entre le trou et l’écran) est grande, plus l’image sera grande.
Notez bien que l’image circulaire du Soleil correspond bien au cercle du Soleil, et non pas au cercle du trou. Pour en être sûr, faites un trou carré ou de toute autre forme… l’image du Soleil sera toujours bel et bien circulaire.
Un sténopé plus évolué (mais très facile à réaliser) consiste à récupérer une boîte à chaussure ou autre (plus elle sera longue mieux ce sera). Peindre l’intérieur en noir et le fond-intérieur (l’écran) en blanc. Sur la face opposée, faire le petit trou dans un coin, et un trou plus grand à l’autre coin (pour y regarder).
Sténopé boîte-de-chaussure.
Même principe à plus grande échelle : se retrouver DANS le sténopé ! Il s’agit de transformer une pièce de la maison (ou de l’école) en sténopé-géant. Il faut une pièce dont les fenêtres donnent à l’Est (l’éclipse aillant lieu le matin). Coller un carton avec le petit trou sur une fenêtre et fermer hermétiquement les volets tout autour. Prévoir un écran blanc sur le mur en face.
Pour le fun : les petits interstices entre la projection de l’ombre portée les feuilles des arbres (à feuilles persistantes… nous sommes toujours en hiver !) projettent en temps normal un cercle sur le sol. Ces interstices fonctionnent comme autant de sténopés naturels. Aussi, pensez à regarder cette projection au sol car elle prendra la forme d’autant de croissants-de-Soleils !
L’éclipse aura lieu chez nous de ~8h40″ à ~12h50″ avec un pic (78% qui durera ~3″) à ~10h20″.
La belle Adriana Karembeu et le docteur Michel Cymes sont venus en Périgord pour tourner leur émission « Les Pouvoirs Extraordinaires du Corps« sur le mode de vie des Hommes Préhistoriques et sur son évolution. Ils ont rencontré Lynx, la Femme-préhistorique-moderne, sur le magnifique domaine de la Ferme de Fonluc aux Eyzies de Tayac (où JSLP avait donné un atelier Pistage et dormi dans l’abri sous roche en Août 2014 – lien).
Cette émission est encore visible en replay par > ici <
JeSuisLaPiste et Fran6co vous souhaitent à tous une très BONNE ANNÉE 2015 !
Pleine de réussites, de bonheurs et en bonne santé 🙂
En espérant y (re-) croiser vos Pistes…
Je Suis la Piste a désormais un vrai logo (qui sera en concordance avec celui de l’association culturelle en passe d’être créée). Mieux encore : une petite mascotte a également vu le jour dans la foulée. C’est BROK ! Inspiré du « Petit Cerf« de la grotte de Lascaux, Brok est lui un petit Brocard (le Chevreuil mâle) facétieux qui nous accompagnera dans les articles d’annonces et de compte-rendus d’ateliers. De quoi égayer ce site en perpétuelle évolution…
Allez vite visionner ce superbe documentaire sur Arte TV Replay. Une équipe de chercheurs en préhistoire ont fait venir trois Pisteurs San (Bushmen) de Namibie pour analyser les empreintes de pas multimillénaires de nos ancêtres dans trois grottes ornées du Sud-Ouest de la France.
Un documentaire passionnant, qui éclairera votre lanterne autant sur nos propres Racines que sur les capacités spectaculaires de ces Pisteurs traditionnels !
L’été touche à sa fin… et nous sommes en mesure de nous demander s’il a vraiment existé cette année. Fran6co, l’animateur de JSLP, n’a pas fait que suivre la Piste cet été. Parmi les nombreuses activités qui l’ont occupé, il a animé des ateliers de fabrication de Feu, de taille de Silex, de peinture à l’Ocre et de lancé de sagaies au Propulseur sur le magnifique site qu’est le Roc de Cazelle aux Eyzies-de-Tayac.
Les Ateliers Nature auront lieu tout l’été au Domaine de la Rhonie
(Meyrals), du Lundi au Vendredi, de 10h à 12h, sur réservation. Au
programme : Pistage, Musique et Dessin de la Nature, Fronde et Cabanes.
Ces ateliers sont destinés aux enfants à partir de 6 ans, avec ou sans
leurs parents.
Les Ateliers Initiation
sont toujours en Participation Libre. Ce mois-ci, il n’y en aura que
deux, chacun limité à 10 participants… alors soyez sûr de réserver à
l’avance !
> Jeudi 14 Août de 17h00 à 18h30 dans un magnifique coin vers les Eyzies.
> Lundi 25 Août de 9h30 à 11h00 dans un autre magnifique coin vers Campagne.
Normal 😉 ce sont des amis de JSLP qui les ont composées et interprétées !
Le player musical « Chants des Pistes« est accessible par ici >>>
Bundjalung Kunjiel, Adèle B et CosmicBow.
Clik sur le nom de l’artiste pour en savoir plus et/ou passer commande de son album . (nota : l’ordre de passage des morceaux étant aléatoire, se référer au 2e nombre inscrit sur le player pour savoir de quel morceau il s’agit) :
Te souviens-tu, quand nous chassions ensemble, dans les herbes dorées…
Quand nous chantions ensemble, assis dans la forêt…
Ces moments où chacun était un bout de nous…
Et quand nous disions moi, cela voulait dire nous…
Te souviens-tu alors, quand nos arcs chantaient,
les mouvements des étoiles, la naissance du monde…
Ce temps où le mystère habitait tous nos gestes…
Et la banalité était perle sacrée…
Ce temps où nous dansions pour incarner l’Esprit, la merveille des merveilles, le soleil dans le cœur…
…Dans cette communion, où nous sentions la trame, qui relie toutes choses…
Je suis parti si loin, pour explorer le monde…
Tant de choses vécues, que j’en porte les marques…
Je suis comme une piste, foulée par un troupeau, de dix millions de bêtes…
Et j’espère la pluie, pour effacer le temps, et dire qui je suis…
Car l’instant est venu, à la fleur du destin, d’émaner son parfum, sa véritable essence…
Qui me guide vers la source, du premier homme que je fus…
Qui me guide vers l’esprit, la première intention…
Qui me rend la mémoire, d’avant moi…
Souviens-toi – CosmicBow – Christopher Vila Monasterio
Ça y est, le groupe d’Aborigènes d’Australie Bundjalung Kunjiel a quitté le Périgord après une joyeuse semaine riche en échanges, en découvertes et en Rêves partagés !
Ils
n’auront pas eu le temps de s’ennuyer avec au moins un spectacle par
jour, des visites de grottes très spéciales et le fameux atelier Pistage
exceptionnel Shadow Dancing.
Yurra Bundjalung… Bienvenu les Bundjalung !
Un petit compte-rendu de leur séjour périgordin ?
Lundi 28 Juillet : Accueil au jardin Es-Lien de Sainte-Alvère autour d’un pic-nic de produits locaux et de saucisson de kangourou. Le soir, ils joueront au Domaine de la Rhonie (Meyrals), l’endroit où JSLP donne régulièrement ses ateliers Nature durant les vacances scolaires. Malheureusement, Che Kabal (le joueur de Didgeridoo) est malade et ce sera Francis, leur hôte et l’animateur de JSLP, qui le remplacera (joueur de Didj’ également depuis plus de 20 ans et auteur de la BD l’Appel du Didgeridoo)… comme quoi le malheur des uns peut faire le bonheur des autres !
Mardi 29 Juillet : C’est au Camping du Diamant Noir (Sainte Alvère) que les Bundjalung Kunjiel vont mettre le feu ! Littéralement, car l’allumage du feu de façon traditionnelle fait partie de leur spectacle. Che Kabal va mieux, ouf ! Francis retrouve sa place de simple traducteur. Mais le groupe tient à le remercier et lui permet de « tirer le didj » sur deux morceaux.
Mercredi 30 Juillet : Ce soir, c’est à la P’tite Factory, le nouveau restaurant de Sainte-Alvère, que les quatre Aborigènes de la côte Est (juste en dessous de Brisbane) vont se produire. Après le délicieux repas à base de curry (qui se trouve être leur aliment favori et dont ils étaient en manque depuis leur arrivée en France), ils se préparent… et Che se rend à l’évidence : ce soir encore il ne pourra pas jouer… Francis va à nouveau le remplacer derrière l’instrument à vent le plus ancien de l’humanité.
La P’tite Factory
Jeudi 31 Juillet : C’est enfin le jour de l’atelier Shadow Dancing !!! Les Participants vont devoir suivre la piste des Brisées pour trouver Francis et les Aborigènes, cachés dans les bois. Mais les Bundjalungs sont en retard… Tant pis, nous commençons à avancer le long du chemin, analysant les coulées et autres types de traces, discutant de la faune, de la flore et de la routine d’invisibilité. Quand TOUT A COUP le son du Didgeridoo de Che Kabal se manifeste, au rythme des boomerangs-claves et de la voix de Goompi. Les chasseurs Dhinawan et Jordan affrontent les Participants avec leurs lances ornées de plumes d’Emeu. Mais nous venons en paix et sympathisons rapidement avec les auteurs de cette embuscade pour partir ensemble en direction des Cluzeaux.
Là, les Bundjalung nous dévoilent deux de leurs danses : celle de l’Emeu et celle du Kangourou.
Les Participants sont invités à observer scrupuleusement leurs mouvements et toutes les parties de leurs corps qui seront en contact avec la fine poussière au sol… pour mieux lire ensuite les empreintes qu’elles y ont laissé.
Une fois les pas de danse bien imprimés dans leurs têtes, les Participants sont jetés dans le fond de la grotte obscure par petits groupes (oui, on est comme ça chez JSLP 🙂 tandis que Francis balaie la Piste de danse et que les Aborigènes y re-déposent leurs empreintes.
Shadow Dancing
A leur sortie, les Participants doivent analyser la série d’empreinte qu’ils devront emprunter (« shadowing ») et dire s’il s’agit de la danse de l’Emeu ou du Kangourou. S’ils ont vu juste, ils gagnent le droit de danser cette danse vieille comme le Monde au son du chanteur, des claves et du didgeridoo… dans les pas exacts de leur prédécesseur !
Ensuite, nous analysons la façon dont marquent les empreintes et les nombreux détails qui échappent à l’œil du profane.
Enfin, les Bundjalung Kunjiel leur offrent plusieurs chants et danses sacrés issus de leur culture, dont la chanson « Yuuway« : Au revoir… Puis nous allons pic-niquer ensemble au soleil.
Le soir, nous allons visiter en très petit comité une grotte ornée, sacrée et secrète. Un très grand moment. Merci Pascal, le Elder aborigène du Périgord !
Vendredi, Samedi et Dimanche 1er, 2 et 3 Août : Direction Montignac où le Festival Cultures aux Cœurs a gentiment accepté de les recevoir malgré leur inscription plus que tardive ! Francis se joint à eux durant ces trois jours, comme guide, traducteur, joueur de Didj’ de secours, et surtout comme ami.
Cultures aux Cœurs
Le Vendredi soir, c’est spectacle de rue place Nelson Mandela, et Francis remplacera encore Che, malade.
Le Samedi soir, c’est sur la terrasse du bar le Flanagan’s.
Le Dimanche matin, c’est avec tous les autres peuples du Monde invités, sur la grande scène, puis lors du défilé dans les rues de Montignac.
Enfin, le Dimanche soir c’est en introduction du spectacle de clôture avec la création du Feu et leur chanson Jarrah(Notre Mère la Terre).
Francis a bien sûr amené Che chez le docteur qui n’a pas trouvé la cause exacte de son état… mais à écarté les pires hypothèses, c’est déjà ça. Sur la fin du séjour, Che allait bien mieux, pourvu que ça dure !
Merci
à eux (Goompi, Dhinawan, Che Kabal et Jordan
de leur venue et de leur bonne humeur. Merci à vous qui les avez rencontré et accueilli
de façon toujours très chaleureuse, amicale et passionnée.
Merci aussi à Ismene, Pascal, Aude, Hopinéo, Jacques & Sonia !
Après un succulent repas à base de produits de la ferme au Domaine de la Rhonie, les 4 Aborigènes d’Australie se préparent pour le spectacle. Malheureusement, Che (le joueur de Didgeridoo) ne se sent vraiment pas bien… peut-être une indigestion au saucisson-au-kangourou que nous avons mangé à midi ? (véridique !) Les trois Bundjalung restant décident donc de me faire entrer sur scène avec eux, pour souffler dans le Bridaya-Mundi (=Didgeridoo dans leur dialecte) en plus d’assurer la traduction des explications qu’ils livrent au public concernant leurs chants et danses.
Malgré une après-midi pluvieuse et des prévisions météo pas joyeuses, le ciel s’est découvert au dessus de l’enclos à chevaux dans lequel le spectacle se déroule. C’est un bon présage ! Puis la nuit commence à tomber. Heureusement que nous avions prévu d’encercler l’enclos de deux voitures dont nous allumons les phares.
Les spectateurs sont ravis d’entendre ces sonorités du bout du monde et de voir ces danses exotiques mimant l’émeu, le kangourou ou l’aigle marin. Mieux : ils vont même pouvoir entrer sur la piste et en apprendre les pas.
Que de retours positifs en fin de spectacle ! Seules les batteries des deux voitures n’ont pas apprécié 🙂 mais une paire de fils et c’est reparti (merci Serge !).
Nos invités de marque, les Aborigènes Bundjalung du Sud-Est de l’Australie, sont à l’honneur dans notre journal local, Sud-Ouest !
Les Bundjalung Kunjiel vont faire danser le Périgord au son du Didgeridoo !
Au moins une date par journée durant toute la semaine !!! « Demandez le programme !«
Et bien sûr, le fameux atelier de Pistage « Shadow Dancing« le jeudi 31 sur inscription ici-même.
JSLP a le plaisir d’accueillir en Périgord le groupe aborigène Bundjalung Kunjiel (« Danseurs Papillons ») qui nous vient tout droit d’Australie !
Goompi,
le chanteur et leader de la troupe, descend des Bundjalung, une tribu
située sur la côte Est juste en dessous de Brisbane. Il est également
un peintre réputé. Che Kabal (joueur de Didgeridoo) et Jordan (jeune
danseur) font partie de cette même tribu. Dhinawan, quant à lui, est
issu de deux tribus voisines un peu à l’intérieur des terres : les Gamillaroi et les Bigambul. Artiste complet, il danse, chante, « tire » le Didgeridoo et peint.
Les Aborigènes font partie des 5 derniers
peuples à encore pratiquer le Pistage de manière traditionnelle. Cela
se ressent jusque dans leurs peintures et dans leurs danses.
JSLP propose un atelier exceptionnel avec les Bundjalung le Jeudi 31
Juillet de 10h à 12h en Vallée Vézère, sur inscription (places limitées)
: Shadow Dancing – la Danse de l’Ombre.
Venez rencontrer ces quatre ambassadeurs
de l’Australie Aborigène, découvrir leurs chants, participer à leurs
danses et suivre leur Piste !
Lundi 28 Juillet à 21h30 au Domaine de la Rhonie (Meyrals) – 05.53.29.29.07 Mardi 29 Juillet à 21h au Camping du Diamant Noir (Sainte-Alvère) – réservé aux campeurs. Mercredi 30 Juillet à 21h au restaurant La P’tite Factory (Sainte-Alvère) – 05.53.74.91.12 Jeudi 31 Juillet à 10h atelier Pistage Shadow Dancing
avec JeSuisLaPiste.fr (Vallée Vézère… lieu exact communiqué aux
participants inscrits) – 06.60.64.97.14
Puis, à partir de Vendredi 1er Août jusqu’au Dimanche 3 Août, le festival de Montignac « Cultures aux Coeurs » les accueille chaleureusement malgré leur arrivée inattendue (ils ne sont donc pas mentionnés sur les programmes).
Le groupe Aborigène Bundjalung Kunjiel est de passage en Périgord !
A quatre, ils sillonnent la France cet été pour faire connaître leur culture ancestrale à l’autre bout du monde à travers leurs chants et leurs danses.
Ce jeudi 31 Juillet 2014, ils seront les invités très spéciaux de JSLP pour une initiation à l’Art du Pistage à la croisée des cultures !
Pour de nombreuses raisons que nous allons aborder dans cet atelier, devenir Invisible et devenir une Ombre sont au cœur de la pratique avancée du Pisteur.
Cet atelier exceptionnel se nomme donc Shadow Dancing (la Danse de l’Ombre)
Préparez-vous à faire un bond dans le temps et l’espace, à encaisser un choc culturel des plus positifs !
Pensez à réserver votre place à l’avance : 25 personnes maximum. Prix : 15 € (gratuit pour les moins de 12 ans) Durée : 2h Date : Jeudi 31 Juillet de 10h à 12h Lieu : Vallée Vézère… lieu exact tenu secret (il sera donné par message privé aux participants inscrits). Midi : prévoyez de quoi manger pour un pic-nic convivial.
Samedi 12 Juillet, inscrivez-vous à cet atelier d’initiation à l’Art du Pistage très spécial !
En effet, il se déroulera sur le magnifique site préhistorique de Castel-Merle à Sergeac 24290. Merci à Isabelle Castanet, la propriétaire des lieux, qui ouvre grand ses portes pour JSLP et les 10 premiers participants à s’inscrire. Au programme : éveil des sens, notions de furtivité, et surtout apprendre à lire directement dans le Grand Livre de la Nature.
par Fran6coPublié le Les commentaires sont désactivés.
Le Code des Brisées :
Il s’agit d’un système de communication visuelle codé utilisé dans le temps par les chasseurs. Une branche d’arbre brisée posée au sol, plantée ou parfois
laissée pendante.
Les Brisées Principales indiquant les points clés de la Piste auront la taille du bras, le bas de leurs tiges écorcé pour une meilleure visibilité, et plantées ou suspendues.
Il existe de nombreuses sortes de Brisées dans le cadre cynégétique : Brisée du Tireur, Brisée d’Impact, Brisée de Fuite, Brisée d’Avertissement, Brisée d’Attente… Nous nous contenterons des Brisées de Bonne Direction (suivre la tige) pour confirmer que nous sommes toujours sur la bonne Piste, et des Brisées de Mauvaise Direction (en croix). S’il n’y a pas de Brisée sur une longue distance, c’est aussi un signe de mauvaise direction.
Pour information, notons quatre autres brisées spécifiques pour une chasse respectueuse : la Dernière Bouchée placée par le chasseur dans le museau de l’animal en signe de Respect ; la Brisée de Possession
placée sur le corps de l’animal pour indiquer qu’il a été tué dans les
règles de l’Art (remplacée aujourd’hui par le bracelet de chasse) ; la Brisée du Tireur trempée dans le sang de l’animal et placée à la boutonnière du chasseur qui l’a prélevé ; et la Brisée de Deuil lorsque c’est ce dernier qui passe l’arme à gauche.
J’envoie par e-mail aux participants inscrits le lieu pour garer leur voiture…
mais je ne serai pas là à attendre !
Il s’agira déjà de la première épreuve d’initiation…
cherche les Brisées, trouve-les, suis-les…
elles te mèneront jusqu’au véritable lieu de rendez-vous 🙂
De là, les premiers arrivés attendront avec moi les suivants, silencieusement, patiemment.
Une fois au complet… l’atelier aura déjà commencé !
Pour ceux qui ont vraiment du mal à trouver… allez, je ne suis pas vache, voici mon numéro de téléphone : 06.60.64.97.14 … mais leur première épreuve ne sera pas encore finie >:-]
par Fran6coPublié le Les commentaires sont désactivés.
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