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Pour la 4e année consécutive, JSLP fait venir en France une troupe d’Aborigènes d’Australie. Cette fois-ci, ils sont 11, hommes, femmes, anciens et enfants, de la côte Est (le point le plus à l’est, où le Soleil se lève) : Byron Bay. Le Bunyarra Culture Collective présente des danses et chants ancestraux des tribus Kamillaroy, Waka Waka, Ngarabal, Bigambul, Arakwal et Bundjalung.
Bienvenue à Dhinawan, Wyuna, Gindimay, Donna, Des’, Delta, Belle, Coedie, Malyan, Mundara et Kyron !
C’est le magnifique et gigantesque festival des Grandes Médiévales d’Andilly (Haute-Savoie) et son asso’ Le Petit Pays qui a permis cette nouvelle rencontre. Pour sa 20e édition, l’Australie Aborigène était donc à l’honneur, au milieu des chevaliers, des gueux, des fées et autres cracheurs de feu. Un grand MERCI à Claudia, Nathalie, Vincent Humbert et à tous les bénévoles, artistes, secouristes, standiers et visiteurs !!!
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Aperçu de l’Art de nos amis du Bunyarra Culture Collective. La grande toile a été offerte au festival. |
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Les danses tribales. |
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Yuwaay Bunyarra ! (Au revoir) |
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Pour venir, suivez les sagaies ! |
Sous un ciel frais et dégagé, la trentaine de participants a pu en apprendre plus sur cette arme préhistorique bien antérieure à l’Arc, et utilisée bien plus longtemps.
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Très bonne ambiance sur la prairie de St Chamassy ! |
Sur le terrain balisé et après avoir assimilé les consignes de sécurité, ils ont pu l’utiliser en lançant des séries de 3 sagaies en Noisetier sur nos cibles Marguerite et Papaille 🙂
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Les tireurs en pleine action ! |
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Seules Marguerite et Papaille (nos cibles) ont fini aux Urgences 🙂 |
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Vues, traces et Tracks … |
Nous étions 3 pour cette 5e sortie : Yannick, Damien et Fran6co.
Notre mission : toiser le village des Eyzies et revivre simplement le temps d’une nuit comme nos ancêtres Cro-Magnons !
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Le Feu ! Naissance, chaleur, lumière, cuisson et préhisto-TV ! |
Cette nuit dehors fut une initiation pour Yannick, qui s’est débrouillé comme un chef : responsable du feu, il a supervisé la collecte du bois sec et des pierres de l’âtre, et il l’a allumé « à la moyenâgeuse » (briquet acier et silex). En suivant nos conseils, il a fabriqué sa première sagaie et son propulseur. Il a même pris plaisir à déambuler pieds nus autour du camp !
Au menu : nos désormais très fameux chapattis ! Et au programme : pistage, lancer de sagaies, jeu Tracks et discussions et rêveries au coin du feu.
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Propulseurs et sagaies. Fabrication et lancers. |
Si ces petites expéditions ont changé de nom, elles ont gardé leur objectif de furtivité. Malheureusement, nous n’avons pas pu faire autrement que de croiser courtoisement deux groupes de deux promeneurs. A part eux, c’est mission réussie !
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Le départ. Un site nettoyé et sans traces |
Au retour, nous faisons un crochet au Pôle International de Préhistoire où nous pouvons contempler notre zone de camping sur la grande maquette en relief. Et (message pour mes élèves dessinateurs et BDastes) j’y ai déposé vos participations au concours « Lascaux » !
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Retour à la civilisation… au Pôle International de Préhistoire (y’a pire!). |
La suite de la tournée des Bundjalungs sera malheureusement compromise par un gros souci personnel pour l’un des quatre membres. Ils devront annuler leur retour en Périgord pour le Festival Musiques aux Cœurs de Montignac, la Fête du Bison des Eyzies, ainsi que leur tournée en Angleterre et en Pays de Galles et deux autres concerts sur Paris… Nous tenons à remercier les organisateurs de ces évènements de ce qu’ils ont fait pour nous, et pour leur compréhension.
A leur retour en France, les Bundjalungs donneront un spectacle sur les hauteurs de Nice (06) quelques jours seulement après l’attentat de la Promenade des Anglais. L’ambiance y est forcement pesante, mais les spectateurs apprécient cette bouffée d’air frais. Merci à l’association La Zonmé pour cet évènement.
- Creuser un grand trou.
- Oindre le jambon et les poulets d’une sauce secrète Aborigène à base de plantes locales et de curry.
- Les envelopper délicatement dans des feuilles de bananier soigneusement choisies (merci Pascal!).
- Faire un feu dans le trou, y ajouter une pincée de gros rochers (ici, des briques réfractaires).
- Attendre qu’il n’y ait plus que des braises.
- Déposer la nourriture sur le bûcher.
- Recouvrir le tout.
- Attendre 6 heures.
- Découvrir le bon repas.
- Et bon appétit bien sûr :-P¨°
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C’était tellement bon que nous en avons oublié de prendre la photo des assiettes ! |
Goompi, le chanteur et peintre renommé de la troupe, dirigeait les ateliers PEINTURE, secondé par le jeune Boonaw. Les participants y ont appris à décoder l’iconographie multi-millénaire des Aborigènes et ont peint à l’ocre sur de l’écorce leur propre « Rêve » qu’ils vont pouvoir afficher fièrement dans leur salon !
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Ateliers Peinture du Temps du Rêve avec Goompi et Boonaw. |
Dhinawan et Kabal, danseurs et musiciens, se sont relayés sur deux pôles : Lancers de BOOMERANGS + sagaies au WOOMERA, et ateliers de DIDGERIDOO.
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Ateliers de lancers et de didgeridoo avec Dhinawan et Kabal. |
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Les Bundjalung Kunjiel à Origines |
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Fran6co présente une peinture de Goompi Ugerabah. |
La chanteuse Martina Henrich et Fran6co ont fait vibrer la magnifique église de Plazac pour la fête Les Thés au Printemps. Sa belle voix mélangée aux instruments harmoniques (didgeridoo, arc musical, guimbarde, flûte harmonique et chant diphonique). Une super rencontre… à refaire !
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Chris Parrish est un représentant du peuple Apsaalooke, autrement dit les Indiens Crow (d’Amérique). Il est aussi un artiste accompli. Jeune homme moderne, il n’oublie pas ses racines et s’exprime dans un détonnant mélange de chants et danses traditionnelles et de culture Hip Hop sous le pseudo « SUPAMAN« . Je me plais à appeler son style du « Hip Pow Wop » 🙂
Appréciez ses trois vidéos ci dessous et retrouvez ses chansons dans notre player musical JSLP (à droite de l’écran) auquel il a amicalement contribué !
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Photo prise à travers une longue vue. |
Comme vous le savez, on ne regarde pas impunément le Soleil dans les yeux ! Aussi, nous vous recommandons de prévoir à l’avance l’achat de vos lunettes spéciales-éclipes. Il ne s’agit évidemment pas de simples lunettes de soleil mais d’un « polymère noir » spécial, complètement opaque mais ne laissant passer que les sources lumineuses. Un masque de soudure fait l’affaire. Sinon, allez voir sur internet ou dans les librairies (en bonus dans des magazines « Nature »).
Mais heureusement qu’il n’y a pas que des solutions coûteuses pour profiter de cet évènement astronomique… vous pouvez fabriquer votre propre « éclipsoscope » dans une simple boîte en carton ! Ou même avec un simple écran en papier blanc et votre main. C’est le principe des tous premiers appareils photo, dits « à Sténopé« . Les rayons issus de la source lumineuse (Soleil) passent à travers un tout petit trou et viennent se projeter tête-en-bas sur un écran en face. L’avantage, c’est que l’observateur est dos au Soleil, donc ne cours aucun risque pour ses yeux (idéal pour les enfants). Nous observons donc ainsi l’image du Soleil (à l’envers) se faisant « croquer » par la Lune.
Le matériel minimum pour faire un sténopé consiste en… une feuille de papier blanc pour l’écran (c’est tout !). Fermez une main pour ne laisser passer les rayons du Soleil que par un minuscule trou. Ils viendront se projeter sur la feuille. Faire les réglages en variant le diamètre du trou et la distance de la feuille 🙂
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Matériel : une feuille blanche et… c’est tout ! |
Un chouia plus élaboré : préparer un carton avec un petit trou en plus de son papier-écran. Faire le trou avec une aiguille à coudre. On peut faire plusieurs trous de différents diamètres pour tester (et même écrire quelque chose « en trous »… l’écriture sera composée d’autant de « Soleils-croqués » le jour de l’éclipse).
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Matériel : deux feuilles blanches (ça devient compliqué !!!) |
Notez bien que l’image circulaire du Soleil correspond bien au cercle du Soleil, et non pas au cercle du trou. Pour en être sûr, faites un trou carré ou de toute autre forme… l’image du Soleil sera toujours bel et bien circulaire.
Un sténopé plus évolué (mais très facile à réaliser) consiste à récupérer une boîte à chaussure ou autre (plus elle sera longue mieux ce sera). Peindre l’intérieur en noir et le fond-intérieur (l’écran) en blanc. Sur la face opposée, faire le petit trou dans un coin, et un trou plus grand à l’autre coin (pour y regarder).
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Sténopé boîte-de-chaussure. |
Même principe à plus grande échelle : se retrouver DANS le sténopé ! Il s’agit de transformer une pièce de la maison (ou de l’école) en sténopé-géant. Il faut une pièce dont les fenêtres donnent à l’Est (l’éclipse aillant lieu le matin). Coller un carton avec le petit trou sur une fenêtre et fermer hermétiquement les volets tout autour. Prévoir un écran blanc sur le mur en face.
Pour le fun : les petits interstices entre la projection de l’ombre portée les feuilles des arbres (à feuilles persistantes… nous sommes toujours en hiver !) projettent en temps normal un cercle sur le sol. Ces interstices fonctionnent comme autant de sténopés naturels. Aussi, pensez à regarder cette projection au sol car elle prendra la forme d’autant de croissants-de-Soleils !
L’info nous a été envoyée par notre ami Charlie McMahon, le « Didj Tjamu« (= Grand-Père Blanc du Didgeridoo), qui a lui-même filmé cette famille de neuf Aborigènes Pintubi en 1984 alors qu’elle sortait du désert Central pour rencontrer les Blancs pour la première fois ! 30 ans plus tard, cette famille (alliée à d’autres clans) réclame sa Terre pour en faire une zone indigène protégée… et l’obtient : 4.000.000 d’ha (oui oui : 4 millions d’hectares, soit la plus grande parcelle de désert protégée au monde !). Des nouvelles comme ça, c’est pas tout les jour 🙂
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CLIK pour voir la vidéo et le reportage ! |
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Le meilleur Livre est en arrière-plan, peu visible ici : c’est la Nature ! |
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La Mission-Sauvetage s’enclenche… |
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RIP Garru… |
Il ne faut pas devenir paranoïaque pour autant : un check-up complet de son corps après une balade en forêt, surtout à la fin du printemps / début de l’été, permet d’éviter facilement le pire. Des études ont montré que les citadins aux USA sont plus sujets à la maladie de Lyme que leurs voisins campagnards alors qu’ils y sont forcément moins confrontés : renforcement des défenses immunitaires à leur contact ?
Nous autres, humains, avons la chance d’être très peu poilus, et les tiques sont vite repérées sur notre corps. Elles n’ont pas le temps de grossir comme sur nos compagnons quadrupèdes poilus.
De plus, pas toutes les tiques sont porteuses de la maladie de Lyme. Et celles qui le sont ne la communiqueront à leur hôte que lorsqu’elles régurgiteront le contenu de leur repas dans celui-ci (dans l’hôte, donc… beurk!). Pour qu’elle vous régurgite dedans, il faut soit qu’elle soit restée à vous sucer le sang plus de 24h (d’où l’utilité du check-up régulier), soit que son abdomen ait été forcé à régurgiter lors de son enlèvement (écrasement, arrachement, étouffement, brûlage…).
Le meilleur moyen de retirer une tique, c’est avec un Tire-Tique acheté en pharmacie (ou sur internet), en forme de petit pied-de-biche. Coincer la tique entre les deux pinces du pied-de-biche et tourner délicatement jusqu’à ce que la tique lâche prise d’elle-même. Cette méthode évite non seulement la régurgitation, mais aussi le traumatisme de l’arrachage brutal et les restes de la tête qui pourraient rester sous la peau et créer une infection. Bref, toujours avoir un petit Tire-Tique sur soi est une très bonne idée.
Mais à son stade de nymphe, elle sera trop petite pour être retirée par le Tire-Tique. Il faudra alors utiliser une simple pince à épiler : la tirer jusqu’à ce que votre peau forme une petite pyramide et rester ainsi jusqu’à ce qu’elle lâche prise d’elle-même. En la tirant trop fort, elle risque de laisser sa tête plantée sous votre peau (éventuelle infection).
Pour la petite histoire, Ötzi (la momie de 4.500 ans retrouvée dans les Alpes) a été diagnostiqué comme porteur de la maladie de Lyme (appelée « maladie de Groümpf » à l’époque). Comme quoi, les problèmes de voisinage avec ixodida ne datent pas d’hier !
Pour conclure, la meilleure solution reste toujours d’éviter de se faire mordre par les tiques ! Ne te prive pas de sorties-Nature pour autant, elles ont horreur de certaines odeurs qui nous sont heureusement agréables : la LAVANDE et l’ARBRE A THÉ !
Si on trouve de la lavande par chez nous, il faut aller aux antipodes pour l’arbre à thé (Australie)… mais il suffit d’une goutte d’huile essentielle d’une de ces deux plantes magiques sur chacune de tes chevilles pour faire perdre l’appétit à ces horribles bébêtes.
Alors bonnes balades !
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Astuce & Truc + Lewis Burns – Pistage / Tracking |